samedi 31 octobre 2009

Me voici devenu You Tubeur


J’ai mis en ligne sur You Tube une quinzaine de vidéos musicales. Ce sont pour la plupart des vidéos que j’ai déjà présentées sur ce blog. Cependant, celle qui correspond à la photo ci-dessus était jusqu'à présent inédite.

L’intérêt de passer par You Tube, c’est que l’on peut avoir toutes les vidéos sur une seule page sans avoir à courir d’un article à l’autre. D’autre part, on peut visionner les vidéos en plein écran, ce qui n’est pas possible dans le blog.

La qualité reste médiocre car je compresse fortement ces vidéos pour qu’elles puissent être visionnées de Mayotte où nous n’avons pas l’ADSL. C’est pour cette même raison que je ne donne que des extraits très courts, souvent moins d’une minute.

Perdu au milieu des musiques mahoraises, vous trouverez un petit film d’animation que j’avais réalisé pour mes petits élèves de l’école Pasteur. Je l’enlèverai un de ces jours pour le mettre ailleurs. Pour l’instant, je le laisse là car il me rappelle de bons souvenirs.

Pour me trouver sur You Tube, il suffit d’aller sur You Tube et de taper patrice34700 dans la boîte de recherche. Vous pouvez aussi cliquer sur l’icône ci-dessous. J'ai découvert depuis qu'il suffisait de taper patrice34700 (sans espace) dans la boîte de recherche de Google.

mardi 27 octobre 2009

Invitation

Vous êtes invités, chers lecteurs, à un cycle de conférences intitulé "Parcours dans l'histoire de l'art." Voilà qui est rare et bienvenu !

C'est animé par Nicole MORIN, professeur à l'IUFM de Poitiers. C'est gratuit et c'est ouvert à tous. Seule condition : être capable de noter les dates sans se tromper.

Sinwakan, composition hâtive ad hoc
(qui n'a bien entendu rien à voir avec ces conférences)

L'Écrit dans l'Art
Jeudi 29 octobre
à 17 H dans l'auditorium de L'IFM (Dembéni)

Enluminure, calligraphie, l'écrit dans le tableau : titres, signatures, papiers collés, écritures inventées, lettrisme, art conceptuel et livres objets.






Ngolo ka gabusi, toujours aussi hâtif
(et toujours aussi peu de rapport avec les conférences)


L'Objet dans l'Art

Mercredi 4 novembre
à 17 H dans l'auditorium de L'IFM (Dembéni)

L'objet représenté à travers la nature morte et l'expérience cubiste, l'objet de consommation détourné et mis en scène dans le champ artistique.







Sisan donso, idem
L'Art africain contemporain
Mardi 10 novembre
à 17 H dans l'auditorium de L'IFM (Dembéni)

Grands événements ayant jalonné l'émergence de l'art africain traditionnel puis contemporain, depuis les expositions coloniales jusqu'aux manifestations les plus récentes, emprunts à l'art africain par l'art occidental, démarche actuelle inverse, présentation d'artistes actuels reprenant des pratiques traditionnelles avec une démarche contemporaine, aspects sociaux et politiques.

Les lecteurs attentifs auront noté que c'est très bientôt et que les trois conférences auront lieu à chaque fois au même endroit et à la même heure. D'un point de vue conceptuel, c'est particulièrement bien vu.

Les illustrations ci-dessus, j'espère que c'est bien clair, n'ont rien à voir avec les conférences. Je ne les ai bricolées que parce qu'après une journée passée dans une grisaille kafkaïenne, j'avais besoin d'un peu de couleur.

Pour voir les vraies images de ces conférences, il vous faudra aller à Dembéni. L'IFM est un beau bâtiment d'où l'on a une très belle vue sur le lagon.

jeudi 22 octobre 2009

Devinette organologique


J’ai trouvé sur le Net cette photo de René Lacaille (à gauche) et de Bob Brozman (à droite). René Lacaille est surtout connu pour sa façon chaloupée de jouer de l’accordéon en chantant.

mi sa va la pes
dan mon ti kanot
in ti mok lo ver
mwin dosi la mer…

Mais là, point d’accordéon. Ousa ki la trouvé tit guitar la ? Où, en d’autres termes, quel est ce curieux cordophone ?

Même chose pour Bob Brozman, célèbre musicien et pédagogue globe-trotteur, qu’est-ce que c’est que cet instrument guitaroïde qu'il tient à la main ?

J’ai pensé alors tester l’Atlas of plucked instruments, le site consacré aux guitar-like instruments dont je vous ai parlé il y a quelque temps (voir l'article ici). Le test est concluant, cela fonctionne bien. Pour Lacaille, pas d’hésitations possible, son instrument est clairement décrit. Pour Brozman, il faut un peu chercher, bien regarder la photo et avoir recours aux liens que propose le site. Après quoi, on peut émettre quelques hypothèses.


À vous donc, chers lecteurs, d’exercer votre sagacité.
Quels sont ces deux instruments ?
Vous pouvez proposer vos réponses dans les commentaires.
Le premier qui aura identifié ces deux instruments aura droit à une petite vidéo musicale spécialement dédicacée.

vendredi 16 octobre 2009

L'îlot de sable blanc

L'îlot de sable blanc et la pointe Sazilé (photo Google Earth colorisée)

Nous sommes partis par un temps incertain. Dans le ciel, de gros nuages gris se bousculaient. Cependant, le lagon était calme, comme il est le plus souvent. Il fallait juste compter sur la chance pour éviter la pluie.


Nous sommes montés le matin dans une barque de pêcheur. Il y avait le pêcheur, cinq passagers, ceux que j’appelle "nous", quelques mains de bananes, du manioc, des fruits à pain et un thon dont la queue dépassait du sac de vivres.

Les pécheurs du village de Nyambadao se sont organisés pour transporter des visiteurs sur leurs barques. Ils proposent une excursion en trois étapes : L’îlot Bambo, l’îlot de sable blanc et la plage de Sazilé sur laquelle ils préparent un excellent repas avec trois fois rien et beaucoup de savoir faire.


Une autre fois je parlerai de lîlot Bambo et de Sazilé. Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de l’îlot de sable blanc.


C’est comme un grand château de sable ovale planté dans le lagon. Google Earth me dit qu’en en faisant le tour en marchant dans le sable qui crisse, on parcourt environ 700 m. Il n’est pas bien haut non plus, mais il n’est jamais recouvert par la marée. Le sable, blanc crème, est fait de débris de coraux et de coquillages que la mer a brassés et rebrassés jusqu’à ce que les petits morceaux se désagrègent en grains irréguliers dont la blancheur donne à l’eau une couleur magique.


La pointe Nord-Est de l’îlot est prolongée par une langue se sable à peine immergée sur laquelle viennent se briser des vagues désordonnées venant du large ou du lagon. Deux des amis avec qui nous étions partis ont marché longtemps sur cette bande de sable. C’était comme s’ils marchaient sur l’eau, au milieu des vagues. On aurait dit qu’ils pouvaient marcher ainsi jusqu’au bout de l’Océan. On aurait dit un conte breton.


C’est un endroit où il n’y a rien à faire qu’à être content d’être là. On regarde, on prend des photos. Le pêcheur nous a laissés pour aller chercher d’autres visiteurs. D’autres pêcheurs arrivent avec d’autres passagers puis ils s’en vont. Il y a aussi des Wazungu spécialisés dans la découverte du lagon dont les petits bateaux communiquent entre eux pour signaler la présence de baleines. Eux aussi font leur escale sur l’îlot de sable blanc.

Bateau d'exploration mzungu

Tous ceux qui débarquent ont le même air ravi. Ils ne font pas de bruit. Ils se remplissent les yeux d’un bleu joyeux et prometteur. On voit clairement sur les photos que l’endroit est magique car à l’aller nous allions vers les nuages les plus sombres et une fois arrivé là-bas, les nuages étaient derrière nous, au-dessus de Grande Terre d’où nous venions.

Nuages sur Grande-Terre

Du fait de leur compression pour le Net, les photos ont perdu beaucoup de leur luminosité. Il vous incombe donc de faire briller vos yeux pour retrouver la magie originelle. La magie passe beaucoup par les yeux.

mardi 13 octobre 2009

Lathéral à Acoua


Un concert de Lathéral à Acoua, on a beau connaître Lathéral, on a beau connaître Acoua, ça fait toujours plaisir et c’est toujours un grand moment. Samedi soir, il présentait son nouveau CD, mais en vieux routard de la scène qu’il est, il a commencé par mettre le feu avec quelques anciens morceaux que tout le monde peut chanter avec lui.


Nous sommes arrivés à la fin de la balance. Il y avait Tcho qui jouait du gabusi, tout seul sur scène. J’avais la tête à droite à gauche pour dire bonjour à l’un et à l’autre si bien que je n’ai pas filmé ce moment rare où l’on entendait enfin clairement un gabusi particulièrement bien joué.

Le nouveau CD me plaît bien. C’est toujours du Lathéral avec un gabusi qu’on entend mieux sur le CD que sur scène. Sur ce nouvel album, Lathéral a embauché deux saxophones, le mariage est plutôt réussi. Un des morceaux avec solo de sax me fait curieusement penser à Santana.


Côté graphisme, c’est signé Tristan Rondeau. Il a composé de belles image et s’est débrouillé pour insérer les traductions en français au milieu des textes en shimaoré. C’est clair et facile à lire sans que l’on ait besoin d’aller chercher une loupe comme cela m’arrive souvent avec les livrets des CD.

Nous nous étions levés vers cinq heures et nous avions une longue route étroite et sinueuse à faire dans une nuit noire hantée de zébus avant d’atteindre notre lit. Aussi, vers une heure du matin, nous avons quitté à regret le plateau sportif d’Acoua alors que des spectateurs continuaient d’arriver. Je ne sais donc pas comment font les gens d’Acoua pour admettre que le concert est fini, ça ne doit pas être évident.


En revanche, pour finir les chansons, c’est très facile. Il existe une coda traditionnelle que Lathéral, comme d’autres musiciens mahorais, emploie volontiers. D’un coup, au beau milieu de la frénésie il crie wo-tro-tro, le public répond wo et ça s’arrête net. Vous pourrez entendre cette étonnante coda en cliquant ici.

J’ai eu des problèmes avec la tête d’enregistrement de la caméra ce soir-là, le climat est rude pour les appareils, si bien que j’ai dû fouiller et élaguer pas mal d’images involontairement psychédéliques pour obtenir un second bout de film visible en cliquant ici.

Et pour aller sur le nouveau site de Lathéral, il faut cliquer sur l'adresse suivante :

dimanche 11 octobre 2009

Bo Houss


Je l’ai découvert hier en première partie du concert de Lathéral. On m’avait dit que c’était du rap. On m’avait dit que c’était bon, mais j’avoue que je me méfiais. En fait, je me méfie toujours un peu du rap qui me fatigue vite. En fait je me méfie surtout des micros et des boîtes à rythme(s). J’ai souvent constaté qu’il suffisait de donner un micro à un type un peu énervé pour qu’il en abuse, s’empare de l’étiquette « rappeur » et râpe impitoyablement les oreilles des malheureux qui se trouvent dans un rayon de cinq cents mètres et qui sont trop polis pour lui débrancher son micro.


Ensuite, c’est le côté « épreuve imposée » du rap qui m’a fait fuir le genre. À une époque, tu ne pouvais pas vendre un disque, s’il n’était pas déguisé en rap ou s’il n’y avait pas un morceau de rap dedans. J’ai ainsi entendu d’excellents musiciens venant d’horizons très différents, qui se mettaient d’un coup à tourner sur deux accords avec des bruits bizarres en psalmodiant un texte vaguement revanchard pour coller au cahier des charges de leur maison de disque. C’était pitoyable. Heureusement, cela semble être passé de mode. Peut-être qu’il ne reste plus que de vrais rappeurs, peut-être que c’est le moment d’écouter du rap !


Pour en revenir à Bo Houss et à son groupe 976, c’était super !!! Ils fonctionnent très bien en tant que groupe, si bien que si tu débarques là sans te documenter un peu, tu crois que Bo Houss c’est le nom du groupe. Belle modestie de la part de l’artiste et beau travail d’ensemble.

Au début, le public d’Acoua, qui était venu pour voir Lathéral, était un peu interdit. J’imagine que tout le monde se disait comme moi « mais qu’est-ce que c’est que cette bande d’énergumènes ? » Moitié Men in black, moitié Black mic-mac, ils chantaient dans un style Beach Boys relooké par des Shanana qui se seraient réincarnés en Mahorais culturellement mondialisés. Je ne sais pas si l’image est claire. Toujours est-il qu’ils dansaient avec une drôlerie et une énergie incroyables.


Ce hip hop mahorais entrecoupé de phrases en anglais toulousain a quelque chose de surréaliste et de terriblement festif, très loin du poncif geignard et haineux qui semble prévaloir dans le genre. Un superbe métissage culturel, le génie mahorais de la fête et des danses collectives allié à la spontanéité déjantée de cultures urbaines qui auraient retrouvé le sourire.

C’est très communicatif, si bien que le public s'est mis à glisser dans cet univers délirant dont Bo Houss ouvrait grandes les portes. Cela s’est terminé en joyeuse fiesta autant sur scène que dans le public. Terminé trop tôt, bien sûr.

Pour voir un extrait du tout début de leur spectacle qui est allé crescendo, il faut cliquer ici. Pour aller sur le site officiel de Bo Houss, c'est ici. On trouve d'autres vidéos sur Youtube.

lundi 5 octobre 2009

Mbiwi à Tsingoni

Dans les mbiwi, comme dans tout le reste, l'essentiel est dans le sourire

Voici deux petites vidéos que je voulais vous montrer depuis de nombreux mois. Elles datent de décembre dernier. La commune de Tsingoni avait organisé un festival de danses traditionnelles. Nous y étions allés plusieurs soirs. C’est là qu’il avait fallu attendre si longtemps pour voir les mbiwi programmés en même temps qu’un match de hand-ball féminin. Il me semble alors avoir compris que les hand-balleuses de Tsingoni ont une solide réputation, bien établie dans toute l’île.

Ensuite, il faut savoir s'écouter...

Côté musique, nous avons bien fait d’attendre. C’était encore meilleur que ce à quoi nous nous attendions. On nous avait annoncé des mbiwi sans l’orchestre tonitruant qui les accompagne habituellement. C’est très rare des mbiwi sans orchestre. Un groupe de femmes devait venir de Petite-Terre., mais elles ne sont pas venues si bien que la soirée a pris un tour très intime, entre femmes et jeunes filles de Tsingoni.

... et être bien concentrées

Les participantes formaient juste un seul petit carré dans lequel ne pouvaient s’affronter qu’une ou deux paires de danseuses. C’était très agréable de n’entendre que les chants soutenus par le cliquettement des mbiwi, le tout entrecoupé par les rires des danseuses. Un petit clic ici vous en donnera un aperçu. En fait, je m'aperçois à l'instant que je vous ai déjà présenté cette vidéo. Tant mieux ! Saisissez l'occasion pour la revoir car c'est vraiment un très beau document.

Comme des stagiaires de l’IFM me l’avaient signalé, quand il n’y pas d’orchestre, le tempo est plus lent. Les hommes, sur cette île, ne semblent connaître qu’un seul tempo qu’ils tiennent d’ailleurs remarquablement bien. Ils sont à fond, du début jusqu’à la fin, comme des hard boppers. Cela est surtout vrai pour les orchestres de mbiwi dans le genre de Tama music.
Le jour où j’ai filmé le wadaha, par exemple, j’ai filmé pendant plus d’une heure. Ensuite, j’ai voulu faire avec ces images un montage de quinze minutes montrant les différentes chorégraphies. Je craignais d’avoir de grandes difficultés pour obtenir une bande son acceptable. En fait je n’ai eu aucune difficulté. Je n’ai eu qu’à choisir les images. Le son tombait en place sans aucun problème. L’orchestre était tout le temps sur le même tempo d’enfer et dans la même tonalité. On entend à peine les coupures, quand on les entend.

Les invités d'honneur

Les invités d’honneur de ce festival de Tsingoni étaient un groupe malgache de Majunga. Ce soir-là, quelques musiciens du groupe sont venus jouer un moment sur les mbiwi. Rien à voir avec l’orchestre habituel, juste un peu d’accordéon et des percussions légères. En cliquant ici, vous pourrez les entendre.

Vous pouvez aussi retrouver l’ambiance habituelle des grandes rencontres de mbiwi en cliquant ici, vous reverrez alors des mbiwi à Dzoumogné avec Tama music. Enfin, en cliquant ici, vous retrouverez les explications que je vous ai déjà données sur le rythme des mbiwi.

dimanche 4 octobre 2009

Atlas des instruments à cordes pincées

Quelques spécimens tout à fait sympathiques

J’ai découvert un site remarquable, un site même exceptionnel pour les amateurs de guitares et instruments apparentés. Cela s’appelle Atlas of plucked instruments et se présente comme une encyclopédie des guitar-like instruments, comme les définit son auteur. D’un point de vue organologique, il s’agit de la famille des luths, donc des cordophones pourvus d’un manche et dont on joue avec les doigts ou avec un plectre : luth, guitare, banjo, mandoline… J’arrête ici l’énumération, ce site en recense plus de trois cents, dont le gabusi. Malheureusement, le gabusi est traité un peu rapidement, sans photo ni lien vers youtube. Depuis, j'ai contacté l'auteur à ce sujet. Il m'a demandé des renseignements sur le gabusi que je lui ai fournis bien volontiers. Maintenant, il y a dans cet Atlas un article complet sur le gabusi, avec photos et lien vers Youtube.

Les instruments sont classés par type et par aire géographique. Je pense qu’on peut s’y retrouver même si l’on n’est pas trop performant en anglais. Pour chaque instrument, l’auteur donne une photo et une courte notice qui mentionne la façon de l’accorder, ce qui m’a permis de montrer à un stagiaire comment accorder le joli kabosy malgache qu’il possédait. Très souvent, la présentation de l’instrument est accompagnée d’un lien vers youtube où l’on peut voir et entendre l’instrument en question.

L'auteur, du moins j'imagine, tel qu'il apparait sur son site

L’auteur, un collectionneur impénitent, a une conception assez large du guitar-like instrument, si bien qu’il fait entrer dans son Atlas quelques cithares qui, à vrai dire, ressemblent tout à fait à des luths. Il a de bonnes raisons pour le faire. De même fait-il figurer le tampura indien qui ne correspond pas à ses propres critères simplement parce que, nous dit-il, ce serait dommage de ne pas le mettre là (However it would be a pity not to include it here).

Le site, vers lequel je laisse un lien permanent sur la page principale de ce blog, propose également une bibliographie et des liens très intéressants.

jeudi 1 octobre 2009

Concert de Latheral

La Photo de l'affiche que j'ai trouvée quelque part sur le net

Samedi 10 octobre
grand concert
de Latheral à Acoua.


Pour les Mahorais, je n’en dis pas plus.

Pour les Wazungu, il faut préciser que Latheral, est natif d’Acoua, qu’il vit à Acoua et qu’il y est, bien sûr, connu comme le loup blanc.

Pour l’avoir déjà vu en concert à Mtsangamouji, pas très loin de chez lui, j’imagine ce que ça peut être chez lui, à Acoua. Je ne connais pas grand-chose au foot, mais je suppose que Latheral à Acoua, c’est comme l’OM qui disputerait une finale à Marseille.

L’entrée est à 10 €, ce n’est pas donné pour les petits jeunes d’Acoua, mais le prix comprend le dernier CD qu’il vient de terminer.

Si on n’a pas dix euros, mais que, par hasard, on lit ceci, on peut cliquer ici pour entendre Latheral sur Myspace. Idem si l’on habite trop loin. Pour les métropolitains, il me semble qu'il prépare une tournée en métropole. Ça serait vraiment dommage de le manquer.

18 octobre 2009. Je reçois à l'instant un lien vers le nouveau site de Lathéral. Il est dans les commentaires, mais je le redonne ici : http://www.latheral976.fr