dimanche 19 octobre 2008

Tortues


Il y a quelques temps j'ai croisé une tortue. C'était une belle grosse tortue qui a viré pour m'éviter. J'ai viré moi aussi pour nager dans son sillage. Tandis que je la suivais, elle s'est mise à décrire un grand cercle. Je n'ai pas insisté trop longtemps. Je ne voulais pas l'inquiéter. Bien sûr, je n'avais pas d'appareil photo.

Depuis, on m'a parlé de la plage de Moutsoumbatsou, peu fréquentée parce qu'il faut marcher vingt minutes à travers une forêt pentue pour y accéder. Voici la plage en question.



Dans la petite baie de Moutsoumbatsou, il n'est pas rare de voir nager des groupes de tortues. Effectivement, en haut de la plage qui est en pente, il y a de grands trous dans le sable qui témoignent du travail effectué par les tortues pour enfouir leurs oeufs. Avec un peu de bonne volonté, vous devriez pouvoir imaginer ou visualiser un de ces trous de tortues dans la photo ci-dessous.



Ce coup-ci, j'avais pris mon appareil et tout mon attirail. Malheureusement, la marée n'était sans doute pas assez haute. Elle montait pourtant, elle montait, mais pas assez. L'eau était chaude, sans doute trop chaude pour les tortues qui devaient brouter plus au large, attendant que cela rafraîchisse un peu.

L'eau était si chaude que j'ai craint pour le sac étanche dans lequel je mets mon appareil photo. Ce sac n'est garanti que jusqu'à 40°. Au-delà, le plastique se ramollit de façon inquiétante.

Vous pouvez constater que l'herbier où viennent brouter les tortues était tout à fait désert.



J'ai bien photographié quelques poissons, mais ils semblent tous se perdre dans un lointain confus. Finalement, puisant à la source du yoga qui affirme que le but de toute quête est en nous-même, j'ai réalisé une petite série d'auto-portraits en loser tropical dont je ne suis pas mécontent.

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