mardi 16 décembre 2008

Marché de Noël



C'est enfin les vacances et j'ai un peu de temps pour terminer et publier des messages que je gardais sous le coude. Ils arrivent un peu en vrac sans bien suivre la chronologie. Voici ce que j'écrivais juste avant la pluie désastreuse de dimanche:

C’est la pause, entre midi et deux, sur un marché de Noël à Dapani, très loin, dans l’extrême Sud (toujours à trente kilomètres à vol d’oiseau). Le marché est presque vide, les exposants sont en train de manger. Pas beaucoup de clients. C’est le premier jour des vacances et les Mzoungous qui pourtant sont friands de marchés de Noël doivent être sur la barge, en route pour l’aéroport, destination la métropole, la Réunion ou Madagascar. Les Mzoungous, c’est bien connu, ne tiennent pas en place, c’est même chez eux une nécessité étymologique car il semble que le mot vient d’un terme swahili signifiant « passing around », terme que je me plais à traduire maladroitement « celui qui tourne en rond ». Donc, dès qu’ils sont en vacances, les mzoungous prennent l’avion.

Samedi dernier, premier samedi du mois, nous aurions pu faire un bon marché à Coconi. Les Mzoungous étaient encore là, cherchant des cadeaux à rapporter en métropole. Malheureusement il a plu des seaux et des seaux qui ont dispersé les nombreux acheteurs qui s’étaient déplacés.

Aujourd’hui, le marché de Noël est sous une sorte de hangar dont le toit de tôle résonne furieusement sous la pluie mais nous sommes au sec. Au sec mais un peu seuls. J’en profite pour écrire quelques mots.

Il paraît que la saison des pluies a commencé très tôt cette année. Il pleut tous les jours, souvent assez violemment, comme sur un coup de tête. Cela ne dure pas. Sauf, bien sûr, quand on est coincé sous un porche sans parapluie et qu’on attend que cela se calme un peu pour courir à la voiture. Là, il arrive que cela dure. Les routes en pentes sont changées en torrents avec coulées de boue et de gravats divers. On nous dit que c’est ainsi jusqu’en avril et qu’il fera de plus en plus chaud.

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